Jadis, surnommé << Enfant malade de l’Afrique >>, nous nous demandâmes si la nature nous a épargné de cette appellation qui témoignait notre puissance en coup d’Etat pendant les douze premières années de l’indépendance. Certes affirmatif, mais plus de soixante ans après nos premiers cris de souveraineté internationale, nous nous retrouvâmes dans une gangrène incurable où seul une transplantation du cœur et une remise en congélateur de notre cerveau pourraient vraisemblablement cicatriser la plaie de ce peuple.
La médisance, un vice destructeur qui gangrène l’épanouissement de ce peuple.
Le séjour de l’homme sur la terre est éphémère. Le mal que tu fais à autrui te rattrapera toujours. Si pour des raisons quelconques, l’on cherche à détruire l’autre, à le dénigrer, lui jeter de l’opprobre voire l’assassiner, alors sois aussi prêt à subir les retombées où à les faire subir par tes descendants. La nature ne comptabilise aucune facture impayée. Elle demeure maîtresse des temps et des circonstances. Les trésors de la méchanceté ne profitent guère et la nature repousse tôt ou tard l’avidité des méchants et leur nom tombe en pourriture. C’est pourquoi, l’intégrité des hommes droits les dirigent, mais les détours des perfides causent leur ruine.
L’un des facteurs qui empêche le vrai développement de cette nation, demeure la médisance qui se résume dans le mot: la beninoiserie. Selon le larousse est « médisance, croc en jambe, coup bas, sorcellerie ou même élimination physique ».
Le défi est grand mais la Pierre Angulaire pour un Bénin uni et développé (PABUD), la lumière du Bénin, l’assumera irréversiblement.
Simplice DOSSOU, président du comité d’organisation du congrès du Pabud.