Dans la vie, la première tâche de la personne qui souhaite vivre sagement est de se libérer des limites de l’égocentrisme. Car, l’ego demeure une fausse identité qui, d’une manière ou une autre, fait écran à notre vraie nature. Et pourtant, les gens s’y accrochent et sont prêts à tout pour la défendre. C’est ce que les pères et membres fondateurs de la Pierre Angulaire pour un Bénin uni et développé (Pabud) appellent « l’épidémie d’égotiste ».

Néanmoins, « dans l’arène politique, l’ego constitue pour certains, un mode opératoire où, ils baignent quotidiennement pour étouffer leur semblable. L’épidémie d’égotiste touche l’ensemble du spectre politique« , un constat de Simplice DOSSOU, président du comité d’organisation dudit congrès du Pabud. Et, « l’un des vices qui ronge et qui détruit tout un peuple demeure l’égo des décideurs. Alors, enlevons ce manteau d’égo afin de jouir d’une grâce intarissable pour le bonheur de nos peuples« , est-il possible, et croit-il.

La Pierre Angulaire pour un Bénin uni et développé (Pabud) s’inscrit dans cette logique, à travers son école politique. « Et vise irréversiblement à renverser les tendances, afin d’imprimer, d’inculquer, de consolider et d’enrichir les valeurs cardinales de l’être humain à la génération montante et ascendante. Pourtant, tout finit par finir. Et cette tendance à tout rapporter à soi, à ne s’intéresser vraiment qu’à soi, conduit toujours à une perdition. Car, pour être vraiment heureux, il faut avoir l’esprit pacifié et la paix de l’esprit ne s’installe en soi que par le biais de l’amour altruiste », a-t-il décliné.

Cependant, « il ne suffit pas de croire à ses bienfaits, ni de s’extasier sur la beauté de ce sentiment. Il faut faire des efforts et profiter de toutes les circonstances quotidiennes pour modifier nos pensées et notre comportement », a-t-il précisé. La Pierre Angulaire pour un Bénin uni et développé compte s’attaquer au mal, dès la racine pour tuer complètement le mal des habitudes des citoyens, afin de léguer à la postérité, une vraie éducation et un meilleur contrat social.

Alain Kolawolé ALAFAÏ

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